Télétravail Réseau : Le « NON » catégorique de la Direction
Un refus dogmatique qui en dit long
Le refus obstiné de la Direction de la CEIDF face au télétravail réseau envoie un message négatif injuste aux salariés du réseau commercial qui n’ont pas démérité, pourtant déjà surchargés et éprouvés depuis la crise du COVID. Cette posture laisse entendre que leurs efforts et sacrifices n’ont que peu d’importance.
Un réseau à bout de souffle
Depuis des années, les salarié(e)s du réseau font face à un cocktail explosif :
Pression commerciale accrue
Turn-over incessant
Absentéisme généralisé
La conciliation entre vie professionnelle et vie privée se détériore à grande vitesse, sans que la Direction ne semble prête à réagir. Mais que fait la QVCT ?
Le grand paradoxe de la sécurité
L’argument phare de la Direction ? La sécurité des salarié(e)s, qui risqueraient des agressions à domicile. La Direction n’est-elle donc pas en capacité d’assurer la sécurité de ses salarié(e)s ? D’autres Entreprises savent le faire ! A ce jour, aucun incident de ce type n’a été signalé.
C’est bien en agences que les agressions et incivilités continuent d’augmenter, et cela semble déranger bien moins la Direction. Un deux poids, deux mesures qui frôlent l’absurdité !
Des pilotes à rallonge pour finir en eau de boudin
Après un premier pilote débuté en 2023, « sans pilotage », la Direction en propose un second en 2024, élargi aux branches du Groupe BPCE. Pourtant, malgré des activités télétravaillables identifiées, l’avancée du projet est désespérément lente et fastidieuse.
Le coup de théâtre survient lors du CSE de novembre 2024 : la Direction annonce brutalement la fin du télétravail réseau.
Des arguments techniques…
soudainement caducs ?
La Direction avançait l’incompatibilité des systèmes informatiques comme frein majeur. Or, la migration future des BP vers le système « MYSIS » des Caisses d’Épargne aurait dû faciliter le télétravail réseau. Mais là encore, c’est non. Une décision pour le moins incompréhensive …
Quand ça arrange,
la comparaison est facile !
La Direction n’hésite pas à comparer la CEIDF aux autres entités du groupe mais également aux autres Banques de la place pour justifier certaines exigences. Mais lorsqu’il s’agit de télétravail, les mêmes Banques et Caisses d’Épargne qui ont déjà signé des accords majoritaires sont ignorées. Deux poids, deux mesures encore une fois.
Accord de télétravail :
Une négociation sabotée ?
Début 2024, un accord pour le télétravail des fonctions supports avait été signé, mais la CFDT a vu les 2 jours de télétravail réseau disparaître, victimes de manœuvres syndicales internes. Un gâchis pour les salariés, une absurdité pour la CFDT.
Des explications…
ou plutôt des silences gênants
Les salarié(e)s attendent des réponses claires de leur Direction :
Pourquoi ne pas traiter la surcharge de travail avant de refuser des solutions viables ?
Comment compte-t-elle gérer un absentéisme record qui touche aussi les managers ?
Que fait-elle pour fidéliser des jeunes entrants qui démissionnent massivement ?
Que fait-elle pour retenir ses salarié(e)s fidèles à l’entreprise ?
Une Direction sourde et solitaire
La CFDT rappelle que dans «Partenaires Sociaux», il y «Partenaires». Or, le Dialogue Social est devenu unilatéral !
Une question demeure :
jusqu’où la Direction est-elle prête à ignorer les réalités du terrain ?
La balle est dans le camp de la Direction
En refusant le télétravail réseau, la Direction joue un jeu dangereux ignorant les salarié(e)s à bout, aggravant leur mal-être déjà profond.
Les salarié(e)s devront continuer à porter seuls le poids des dysfonctionnements de l’organisation du travail qui relève de la responsabilité de la Direction de l’Entreprise.
Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis !