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Cinéma la clef : Vente à perte et facture salée pour le cse


Votre équipe CFDT CEIDF est outrée par la gestion désastreuse du dossier du Cinéma La Clef qui a coûté presque 3 millions d’euros aux salarié(e)s de la CEIDF.


Rétrospective : Un projet gangrené par de mauvaises décisions !

Par suite de la fermeture administrative du Cinéma en 2018 (non-conformité à recevoir du public), plusieurs erreurs stratégiques ont enlisé le projet :

Refus de sécurisation

Le SNE-CGC a refusé de sécuriser le site tel que recommandé par la CFDT, exposant le lieu à des dégradations et des occupations illégales .

Squats et procédures légales

Très rapidement le cinéma a été envahi par des squatteurs, nécessitant une procédure de plus
de 3 ans pour les expulser.


Quand vos élu(e)s CFDT CEIDF ont insisté pour sécuriser le site, un rachat ferme de 4,2 millions d’euros était sur la table. Mais les squats et les procédures judiciaires ont « refroidi » tous les acheteurs potentiels.


La vente se fait à 2,3 millions d’euros (2 millions immédiatement + 300 000 euros en crédit-vendeur à taux 0 %). Sans blague, nous sommes une banque non ?

Le prix moyen au m2 dans le 5e arrondissement de Paris est d’environ 11 000 €, avec une surface au sol de 600 m2. Faites le calcul ! C’est un vrai manque à gagner pour les salarié(e)s CEIDF.

Après La Clef, l’équipe du SNE-CGC enfonce le clou !


Qui paye l’addition d’une mauvaise gestion ? Ce sont tous les salarié(e)s CEIDF ! Et là, on vous explique pourquoi : La base de remboursement des billets d’avion (vol sec) réduite de moitié pour les ayants-droits !

Certes, il faut parfois faire des arbitrages budgétaires, mais au regard des millions d’euros perdus depuis 2018 du fait d’une gestion « hors-sol », la pilule est difficile à avaler. 

  • préserve les intérêts des salarié(e)s CEIDF.
  • ne brade pas le patrimoine du CSE.
  • s’est abstenue de voter favorablement à la vente au rabais du cinéma « LA CLEF » à 50 % de sa valeur dans un contexte de taux dégradés et d’un squat qui a déconcerté plus d’un acheteur potentiel.
  • n’a jamais été opposée à la poursuite de l’activité du cinéma d’art et d’essais « La Clef», mais pas au détriment du pouvoir d’achat des salarié(e)s CEIDF.

Les salaires : la fin des secrets. Une révolution européenne pour plus d’équité

L’Union Européenne a récemment adopté une directive ambitieuse, la directive 2023/970, qui impose aux entreprises plus de transparence sur les rémunérations. L’objectif est clair : lutter contre les inégalités salariales, en particulier celles fondées sur le genre, et favoriser des pratiques salariales plus justes et assumées. La France devra la transposer en droit national d’ici juin 2026. Mais pourquoi attendre quand il s’agit d’équité et de reconnaissance du travail de chacun et de chacune ?

Une avancée majeure dès la phase de recrutement : les entreprises devront indiquer clairement le salaire ou une fourchette dans leurs offres d’emploi. Cette mesure permettra à chaque candidat(e) d’entrer dans le processus de recrutement en connaissance de cause, sans négociation biaisée. Autre changement de taille : il sera interdit de demander l’historique salarial d’un candidat. Une étape importante pour éviter que les inégalités passées ne se reproduisent indéfiniment.

Une fois en poste, les salarié(e)s pourront solliciter
des informations sur leur rémunération en comparaison
avec les autres occupant des postes équivalents.
Cette transparence va plus loin : les entreprises devront aussi rendre publics les critères de rémunération et d’évolution salariale, qui devront être objectifs
et neutres.

Les sociétés de plus de 250 salarié(e)s devront publier chaque année un rapport sur les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
Et si un écart supérieur à 5 % est constaté sans justification valable, l’employeur sera tenu de lancer une évaluation conjointe avec les représentants du personnel, afin de mettre
en place des mesures correctives concrètes.

Cette directive n’est pas qu’un texte juridique :
c’est une chance pour chaque salarié(e)e d’être reconnu(e)e à sa juste valeur.

Elle permet de réduire les inégalités, de restaurer la confiance dans les politiques salariales, et de construire une entreprise plus saine, plus motivante, plus équitable.
Et c’est aussi une opportunité stratégique pour les employeurs, qui renforcent ainsi leur image, leur attractivité et leur capacité à fidéliser les talents.

À la CFDT CEIDF, nous saluons cette avancée majeure. Mais au-delà du texte, c’est l’application concrète qui nous intéresse.

C’est pourquoi nous appelons notre Direction
à ouvrir sans délai des négociations internes,
afin d’anticiper la mise en œuvre de cette directive.

Parce que l’égalité salariale ne doit pas attendre 2026, et parce qu’un climat de confiance et de justice au travail profite à toutes et tous.

Quels sont les risques encourus si j’envoie des SMS critiques à mes collègues depuis mon téléphone professionnel ?

Si j’utilise le téléphone professionnel pour envoyer des SMS critiques envers l’entreprise ou ses dirigeants, même si ces messages ne sont adressés qu’à mes collègues proches, je prends un risque important. En effet, ces échanges sont présumés avoir un caractère professionnel puisqu’ils sont envoyés depuis un outil fourni par l’entreprise pour mon travail, surtout lorsque leur contenu est lié à l’activité professionnelle.

Par conséquent, ces SMS ne seront pas considérés comme privés, et l’employeur pourra les utiliser comme preuve contre moi lors d’une procédure disciplinaire, y compris un licenciement pour faute grave. Même si ces messages sont destinés à un cercle restreint, le fait d’employer des termes injurieux, excessifs ou diffamatoires constitue un abus de la liberté d’expression et pourra justifier une sanction grave, allant jusqu’au licenciement.

Pour en savoir plus sur le droit d’expression : https://www.cfdt.fr/mes-droits/actualites-juridiques/la-rupture-du-contrat-de-travail/liberte-dexpression-en-cas-datteinte-le-licenciement-est-toujours-nul

Fiche pratique : Le temps-partiel thérapeutique

Qu’est-ce que le temps-partiel thérapeutique ?

Le temps-partiel thérapeutique (TPT) permet aux salariés atteints d’une maladie longue ou chronique, ou en phase de convalescence, d’adapter temporairement leur temps de travail en fonction de leur état de santé, facilitant ainsi leur retour progressif au travail.

Qui peut en bénéficier ?

  • Travailleurs atteints d’une maladie longue ou chronique
  • Salariés en période de convalescence
  • Salariés nécessitant une rééducation ou une réadaptation professionnelle

Comment en bénéficier ?

1- Consultation médicale :

  • Le TPT doit être prescrit par un médecin traitant, qui évaluera la situation et déterminera le pourcentage adapté (50 %, 60 %, 70 %, etc.) selon l’état de santé du salarié.
  • En cas d’arrêt de plus de 3 mois, une visite auprès du médecin du travail est nécessaire pour valider médicalement cette reprise à temps partiel et évaluer l’adéquation avec le poste occupé ou envisagé.

2- Accord préalable de l’employeur :

L’employeur évalue les implications organisationnelles et décide de l’acceptation ou du refus.

3- Formalisation administrative :

Un avenant au contrat de travail est rédigé, précisant les modalités du temps partiel, le poste occupé, le nombre d’heures et la rémunération correspondante. Cet avenant est transmis à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).

Conditions financières et sociales :

  • Le salaire versé par l’employeur correspond au temps travaillé, complété par des indemnités journalières de la Sécurité sociale.
  • Certaines conventions collectives prévoient le maintien intégral du salaire.
  • Le salarié accumule ancienneté et congés payés comme s’il était à temps plein.

Durée du temps-partiel thérapeutique

  • La durée est adaptée à la situation médicale et n’est pas strictement limitée.
  • Une visite médicale de reprise est programmée par la médecine du travail pour réévaluer la situation.

Que faire en cas de refus par l’employeur ?

L’employeur peut refuser en invoquant la désorganisation du service ou l’absence d’un poste adapté. Dans ce cas :

  • Le salarié peut saisir la commission médicale compétente pour contester cette décision.

Contacts utiles

  • Sécurité sociale (CPAM) : pour la gestion administrative du dossier.
  • Médecine du travail : pour suivi médical et conseils spécifiques.
  • Vos élu(e)s CFDT CEIDF : contactez-nous via le SOS

Cette fiche pratique a été produite sur la base de la rubrique « vie pratique » du Magazine CFDT de Janvier 2025.

Banques : Face aux incivilités, quelles solutions pour les salariés ?

Quand le quotidien tourne au cauchemar

« Je ne peux rien faire, vous devez aller sur internet… » Une phrase qui déclenche souvent colère et frustration. Les agents d’accueil dans les banques vivent régulièrement ce type de situations absurdes. Insultes, menaces, agressions verbales, voire physiques, ces violences font partie de leur quotidien. En 2023, France Travail recensait déjà une hausse de 15 % des signalements d’incivilités par rapport à l’année précédente.

Les raisons d’une montée en tension

Des outils numériques qui isolent

Sarah Chalandon-Goldman, psychologue du travail, pointe la numérisation croissante : « On demande au client d’être autonome jusqu’à saturation. Quand il peut enfin parler à un humain, l’agressivité explose. »

Des inégalités sociales croissantes

Selon Véronique Le Goaziou, sociologue spécialiste de la violence sociale, l’élargissement de la précarité depuis les années 1980 a profondément modifié les interactions sociales. Les employés de banques se retrouvent face à des publics fragilisés qu’ils ne sont pas toujours formés à gérer.

Des salariés souvent laissés sans réponse

Michaël Gilbert, psychologue du travail, souligne que « l’absence de protocoles clairs génère plus de violences ». L’incapacité des salariés à répondre efficacement aux demandes légitimes des clients renforce un sentiment d’impuissance, créant ainsi un terreau fertile pour l’agressivité.

Solutions : prévention, formation et soutien

Former à la gestion des conflits

L’une des réponses privilégiées est la formation des salariés aux situations critiques. « Savoir anticiper permet de développer la confiance en soi », explique Michaël Gilbert. Ces formations utilisent notamment l’analyse de situations réelles captées par vidéo pour mieux préparer les équipes.

Renforcer la solidarité au sein des équipes

Pour la sociologue Livia Velpry, spécialiste de la santé mentale, il est essentiel de considérer les violences comme un problème collectif. « Quand un incident se produit, il faut pouvoir l’appréhender ensemble et chercher des solutions communes. »

Vers une meilleure protection grâce à l’accord de 2024

Le secteur bancaire a récemment réagi en actualisant, fin 2024, son accord national de prévention des incivilités. Désormais, les agressions numériques et les violences sexistes et sexuelles sont prises en compte, avec une accentuation sur la prévention et la protection psychologique des salariés, au-delà de la seule réparation après incidents.

Encore un chemin à parcourir

Toutefois, comme le souligne Béatrice Lepagnol de la FBA CFDT, la question centrale du calibrage adéquat des effectifs et de la charge de travail reste encore à traiter pleinement.
Face à l’urgence des incivilités croissantes, la solution passera par une prise de conscience collective, des moyens concrets, et surtout une solidarité renouvelée au sein des équipes professionnelles.

Cet article s’appuie sur le Dossier « Violences au travail : une société à cran » publié par CDFT Magazine.

2024 : une année de mobilisation, d’acquis et d’engagements pour les salarié(e)s CEIDF

2024 touche à sa fin et quelle année intense ça a été ! La CFDT CEIDF est fière d’avoir été à vos côtés tout au long de cette période, pour vous représenter, vous défendre et améliorer votre quotidien professionnel.

Un bilan concret pour vos intérêts

En 2024, nous avons obtenu des avancées importantes pour vous :

Négociations salariales : Des augmentations significatives pour répondre à l’inflation et à votre engagement quotidien.

Amélioration des conditions de travail : Une meilleure prise en compte de l’équilibre vie pro/vie perso.

Dialogue social renforcé : Plus d’écoute et d’actions concrètes pour vos besoins.

Soutien individuel et collectif : Nous avons été à vos côtés pour résoudre vos difficultés, petits ou grands défis.

Les chiffres clés de 2024

6 accords majeurs signés pour améliorer vos conditions de travail et rémunération.

21 visites d’agences en 6 mois, dont 55 entretiens individuels pour vous écouter et solutionner vos situations.

32 séances d’appels pour échanger avec vous à la suite de nos visites de terrain.

35 dossiers résolus sur 44 en cours.

5 accompagnements à des entretiens RH

156 nouveaux entrants contactés 

Et de l’information utile pour tous : tracts, publications Linkedin, site web 

Un engagement de tous les instants

Que ce soit dans les échanges avec la Direction, sur le terrain, ou dans les commissions, la CFDT CEIDF est restée votre interlocuteur privilégié. Nous avons tenu à :

Préserver vos acquis

Vous accompagner dans les transformations

Anticiper les enjeux futurs

2025, Prêts à aller plus loin !

L’équipe CFDT CEIDF reste mobilisée pour vous et avec vous. Vos attentes, vos besoins et vos droits resteront notre priorité.

Place à la fête et au repos mérité ! En cette fin d’année, nous tenons à vous dire un immense MERCI pour votre travail, votre confiance et nos échanges constructifs tout au long de l’année.

La CFDT CEIDF vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année, pleines de joie et de convivialité.

Télétravail Réseau : Le « NON » catégorique de la Direction

Un refus dogmatique qui en dit long


Le refus obstiné de la Direction de la CEIDF face au télétravail réseau envoie un message négatif injuste aux salariés du réseau commercial qui n’ont pas démérité, pourtant déjà surchargés et éprouvés depuis la crise du COVID. Cette posture laisse entendre que leurs efforts et sacrifices n’ont que peu d’importance.

Un réseau à bout de souffle

Depuis des années, les salarié(e)s du réseau font face à un cocktail explosif :

La conciliation entre vie professionnelle et vie privée se détériore à grande vitesse, sans que la Direction ne semble prête à réagir. Mais que fait la QVCT ?

Le grand paradoxe de la sécurité

L’argument phare de la Direction ? La sécurité des salarié(e)s, qui risqueraient des agressions à domicile. La Direction n’est-elle donc pas en capacité d’assurer la sécurité de ses salarié(e)s ? D’autres Entreprises savent le faire ! A ce jour, aucun incident de ce type n’a été signalé.

C’est bien en agences que les agressions et incivilités continuent d’augmenter, et cela semble déranger bien moins la Direction. Un deux poids, deux mesures qui frôlent l’absurdité !

Des pilotes à rallonge pour finir en eau de boudin

Après un premier pilote débuté en 2023, « sans pilotage », la Direction en propose un second en 2024, élargi aux branches du Groupe BPCE. Pourtant, malgré des activités télétravaillables identifiées, l’avancée du projet est désespérément lente et fastidieuse.

Le coup de théâtre survient lors du CSE de novembre 2024 : la Direction annonce brutalement la fin du télétravail réseau.

Des arguments techniques… 

soudainement caducs ?

La Direction avançait l’incompatibilité des systèmes informatiques comme frein majeur. Or, la migration future des BP vers le système « MYSIS » des Caisses d’Épargne aurait dû faciliter le télétravail réseau. Mais là encore, c’est non. Une décision pour le moins incompréhensive …

Quand ça arrange, 

la comparaison est facile !


La Direction n’hésite pas à comparer la CEIDF aux autres entités du groupe mais également aux autres Banques de la place pour justifier certaines exigences. Mais lorsqu’il s’agit de télétravail, les mêmes Banques et Caisses d’Épargne qui ont déjà signé des accords majoritaires sont ignorées. Deux poids, deux mesures encore une fois.

Accord de télétravail : 

Une négociation sabotée ?

Début 2024, un accord pour le télétravail des fonctions supports avait été signé, mais la CFDT a vu les 2 jours de télétravail réseau disparaître, victimes de manœuvres syndicales internes. Un gâchis pour les salariés, une absurdité pour la CFDT.

Des explications… 

ou plutôt des silences gênants

Les salarié(e)s attendent des réponses claires de leur Direction :

Pourquoi ne pas traiter la surcharge de travail avant de refuser des solutions viables ?

Comment compte-t-elle gérer un absentéisme record qui touche aussi les managers ?

Que fait-elle pour fidéliser des jeunes entrants qui démissionnent massivement ?

Que fait-elle pour retenir ses salarié(e)s fidèles à l’entreprise ?

Une Direction sourde et solitaire

La CFDT rappelle que dans «Partenaires Sociaux», il y «Partenaires». Or, le Dialogue Social est devenu unilatéral !

Une question demeure :

jusqu’où la Direction est-elle prête à ignorer les réalités du terrain ?

La balle est dans le camp de la Direction

En refusant le télétravail réseau, la Direction joue un jeu dangereux ignorant les salarié(e)s à bout, aggravant leur mal-être déjà profond.

Les salarié(e)s devront continuer à porter seuls le poids des dysfonctionnements de l’organisation du travail qui relève de la responsabilité de la Direction de l’Entreprise.

Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis !

L’intelligence artificielle : progrès ou régression ?

Depuis quelques années, l’intelligence artificielle (IA) s’immisce dans nos vies professionnelles, redéfinissant les contours du travail, de l’emploi et de l’environnement. Mais à quel prix ?

En tant que salarié(e)s, devons-nous céder nos savoir-faire et nos expériences à des machines ? L’IA promet des gains de productivité, mais elle menace aussi de transformer nos métiers en tâches répétitives déshumanisées, voire d’en faire disparaître certains. Voulons-nous réellement une taylorisation des « cols blancs » ?

Au-delà des impacts sur l’emploi, l’IA pose une question majeure : celle de son coût environnemental. Les processus massifs de traitement des données exigent une consommation énergétique colossale, un poids lourd pour une planète déjà sous pression.

Nous devons collectivement interroger le sens et les implications de cette révolution technologique. Comment garantir que l’IA reste un outil au service des salarié(e)s et non l’inverse ? Quelles régulations instaurer pour protéger nos emplois et l’environnement ?

La CFDT appelle à un dialogue social renforcé autour de l’IA : pour que chaque innovation s’accompagne d’une réflexion sur les droits des salariés, leurs conditions de travail et la préservation de notre planète. Ensemble, débattons et agissons pour un avenir où l’humain reste au cœur du travail.

LE BILLET D’HUMEUR DE
CHRISTINE LHOMME

Surcharge mentale : quand la tête pèse plus que les bras

Une fatigue « invisible » mais bien réelle

« On ne transpire pas derrière un écran, mais la charge est là, et elle épuise », constate un cadre interrogé dans l’article. Cette remarque illustre une réalité trop souvent négligée : la surcharge mentale des cadres n’a pas les marqueurs visibles du travail physique, mais elle n’en est pas moins pesante. Avec des journées rythmées par des réunions interminables, des e-mails incessants et des objectifs exigeants, les cadres jonglent avec des attentes multiples, souvent contradictoires, qui les laissent vidés.

Quand le reporting remplace l’action

« Réduire le travail à un simple reporting, c’est invisibiliser la réalité de l’effort et de l’engagement », déplore un autre témoignage. Loin des gestes tangibles du travail manuel, le cadre moderne se débat avec une montagne de données à produire, souvent déconnectée de l’impact réel de son activité. Ce sentiment d’inutilité exacerbe la fatigue mentale, car il prive de la satisfaction de voir un travail bien fait.

La surcharge mentale, un mal jugé

L’une des anecdotes les plus marquantes de l’article évoque la manière dont cette charge est perçue. Un manager raconte : « J’ai entendu un collègue dire : « Ils ne se plaignent pas, ils ne portent pas des sacs de ciment ! » » Une réflexion qui résume bien l’incompréhension entourant la charge cognitive. Pourtant, comme l’explique un expert cité dans l’article, la charge mentale est tout aussi épuisante, car elle mobilise en permanence les capacités d’analyse, de concentration et de décision, souvent sans pause ni déconnexion.

Des outils numériques amplificateurs de stress

Alors qu’ils étaient censés simplifier la vie des cadres, les outils numériques exacerbent la surcharge. « Ils ne travaillent plus seulement dans leur bureau, mais dans leur lit, à table et même en vacances », ironise un cadre, soulignant l’intrusion de la vie professionnelle dans les moments de repos. Cette omniprésence alimente un stress constant, rendant difficile, voire impossible, une véritable déconnexion.

Rétablir un équilibre entre mental et physique

Pour apaiser cette fatigue, l’article propose de rétablir un équilibre entre la charge mentale et la reconnaissance de l’effort. « Quand on voit le travail manuel, on voit les muscles, on comprend la sueur. Quand on voit le travail mental, on doit apprendre à en mesurer la portée autrement », précise un expert en gestion des ressources humaines. Cela passe par une meilleure répartition des tâches, des objectifs clairs et un temps dédié à la réflexion sans interruption.

Faire de la surcharge mentale un débat collectif

En conclusion, l’article appelle à une prise de conscience générale : « Tant que nous continuerons à minimiser la fatigue cognitive, nous perdrons des talents épuisés par des attentes démesurées. » Il propose également d’ouvrir des espaces de dialogue au sein des entreprises pour redéfinir les standards de performance et mieux soutenir les cadres dans leurs missions.

À lire absolument

Découvrez dans l’article complet comment ces témoignages remettent en question nos idées reçues sur la fatigue professionnelle. Plongez dans des récits poignants et des comparaisons saisissantes entre les poids de la charge mentale et les efforts physiques, pour enfin donner à cette problématique l’attention qu’elle mérite.

La surcharge mentale : Comment parler de la fatigue au travail ?

Par Laurent Tertrais – secrétaire national CFDT Cadres en charge des conditions de travail et rédacteur en chef de la revue Cadres.

Quid des jours fériés et des ponts pour 2025 ?

Jours Fériés en 2025

Voici la liste des jours fériés légaux pour l’année 2025 :

  • Mercredi 1er janvier : Jour de l’An
  • Lundi 21 avril : Lundi de Pâques
  • Jeudi 1er mai : Fête du Travail
  • Jeudi 8 mai : Victoire de 1945
  • Jeudi 29 mai : Ascension
  • Lundi 9 juin : Lundi de Pentecôte
  • Lundi 14 juillet : Fête Nationale
  • Vendredi 15 août : Assomption
  • Samedi 1er novembre : Toussaint
  • Mardi 11 novembre : Armistice
  • Jeudi 25 décembre : Noël

Jours de Pont Prévus en 2025

Les salariés peuvent bénéficier de certains jours de pont, selon leur rythme de travail :

Pour les salariés travaillant du lundi au vendredi :

  • Vendredi 30 mai (jour suivant l’Ascension)*
  • Lundi 18 août

Pour les salariés travaillant du mardi au samedi :

  • Samedi 19 avril (veille des congés de printemps)
  • Samedi 7 juin (samedi après Pentecôte)
  • Samedi 9 août
  • Samedi 16 août (après l’Assomption)*

*Ces jours sont fixés comme jours de repos à l’initiative de la Direction et ne seront pas déduits du compteur de jours d’annualisation.

Modalités et Conseils pour Planifier vos Congés

  • Les congés payés doivent être planifiés à l’avance : 3 mois avant la date souhaitée.
  • Les jours de congés restants à mi-année doivent être limités :
    • Au 30 juin : pas plus de 35 jours de congés ou RTT cumulés.
    • Au 15 septembre : pas plus de 15 jours restants.
  • Entre mai et octobre, chaque salarié doit bénéficier de 10 jours ouvrés consécutifs (au minimum deux semaines de congés).

Rappel pour le Report ou Placement des Congés

  • Les congés non pris avant le 31 décembre 2024 peuvent être reportés jusqu’à 5 jours maximum (ou 8 jours pour les congés posés début janvier 2025).
  • Il est possible de placer des congés non utilisés sur un Compte Épargne Temps (CET) selon les modalités disponibles sur l’intranet.

Pour toute question ou précision, contactez le service RH ou consultez l’intranet CE IDF.