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Une rentrée studieuse pour la CFDT

La CFDT CEIDF a d’ores et déjà formulé un programme de demandes et d’ouvertures de négociations auprès de la Direction de la CEIDF dès la rentrée.

NÉGOCIATIONS SALARIALES

LA CFDT DEMANDE L’OUVERTURE D’UNE NÉGOCIATION DÈS LA RENTRÉE 2023 

RELATIVE AU VERSEMENT D’UNE PPV DE 3000 € AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2023 (PRIME DE PARTAGE DE LA VALEUR)

Pour rappel, en 2O23 a CEIDF a augmenté les salaires de 2,8 % au 1er janvier 2023 et a versé une PPV de 1200 € en février 2023. L’inflation est largement supérieure aux prévisions notamment sur :

Les produits alimentaires

 > à +17 %

L‘électricité

+10 % au 1er août

soit 26,5 % au total en 2023

Le gaz

Fin du bouclier tarifaire

au 1er juillet 2023

Le carburant

En août, un plein coûterait 4,80 €

de plus qu’en juillet

TÉLÉTRAVAIL DANS LE RÉSEAU

LA CFDT DEMANDE UNE DATE DE MISE EN PLACE GÉNÉRALISÉE
DU TÉLÉTRAVAIL DANS LE RÉSEAU

Afin de cadrer les éléments relatifs à cette mise en place, la CFDT demande l’ouverture rapide d’une négociation sur le sujet.

Pour rappel, nos concurrents de la place ont déjà ouvert le télétravail dans leur réseau. Cet élément est déterminant dans l’attractivité des établissements bancaires et peut faire la différence au moment du choix de potentiels recrues qui recherchent la qualité de vie au travail.

PART VARIABLE

LA CFDT DEMANDE L’OUVERTURE D’UNE NÉGOCIATION RELATIVE À L’INTÉGRATION DE LA PART VARIABLE DANS LE SALAIRE DE BASE

Pour rappel, la CEIDF a intégré le Forfait Cadre dans le salaire de base le 1er novembre 2020. Au sein du groupe BPCE, certains ont déjà négocié et signé l’intégration de la PV dans le salaire de base.

Pour la CFDT, le montant à intégrer pourrait être la moyenne des parts variables versées ces 3 dernières années.

TRAVAIL SUR 4,5 JOURS

LA CFDT DEMANDE L’OUVERTURE D’UNE NÉGOCIATION POUR LE TRAVAIL SUR 4,5 JOURS.

Comme beaucoup de Caisse d’Epargne et d’autres établissements bancaires, le travail sur 4,5 jours se développe (avec le samedi après-midi fermé dans le réseau).

Dans une démarche RSE, cette nouvelle organisation du travail permettrait de réduire l’impact carbone de la CEIDF.

Pour rappel, lors de la crise sanitaire, la CEIDF a fermé son réseau d’agences le samedi après-midi et a supprimé la nocturne du jeudi soir. Cela n’a pas empêché l’entreprise de réaliser d’excellents résultats dans un contexte inédit de pandémie. C’est donc réalisable !

CFDT :
L’Acteur Majeur du Dialogue Social à la CEIDF

Donnez de la force à vos intérêts en soutenant
l’équipe cfdt ceidf ! 

La section syndicale CFDT

Garantie salariale : 

LA DIRECTION N’APPLIQUE PAS L’ACCORD
COMME ELLE LE DEVRAIT !


LE PRINCIPE

+ 2,5% de revalorisation
tous les 8 ans

en sus des augmentations générales

L’accord national sur la carrière des salarié(e)s du 25 juin 2004 prévoit, dans son article 8 intitulé « Garantie salariale », que :

Tout/toute salarié(e) doit avoir bénéficié, au terme de 8 années consécutives de travail effectif ou assimilé, d’une évolution de son salaire de base initial égale à 2,5 % de la rémunération annuelle minimale du niveau de classification de son emploi, à l’exclusion des augmentations générales, des éventuelles intégrations d’avantages individuels acquis dont il a bénéficié au cours de cette période et des effets de la modification de son temps de travail.

À défaut, le différentiel, entre l’évolution réelle constatée au terme de 8 années de référence et l’évolution garantie, lui est versé.

La revalorisation est calculée au prorata pour les salarié(e)s à temps partiel.

La première application du présent dispositif intervient le 1er janvier 2008 et prend en compte la période courant à partir du 1er janvier 2000. Pour les exercices suivants, cette garantie salariale est calculée une fois par an et prend effet à date fixe déterminée par l’entreprise pour l’ensemble des salarié(e)s concerné(e)s.

Dans le fait : la Direction régularise tous les 9 ans, 

SUR LA BASE DE 8 ANS ET SUCRE AINSI UNE ANNÉE DE RÉGULARISATION

Elle neutralise l’année où elle verse l’augmentation salariale repoussant à 9 années la prochaine application de l’accord.

À la CEIDF, les 8 années consécutives sont majorées de quelques mois voire une année car la Direction attend les Mesures Salariales Individuelles (MSI) pour appliquer la mesure, mais sans rétroactivité à la date anniversaire… Donc entre la 8e et la 9e année, elle ne régularise pas. Elle gagne ainsi 1 année tous les 9 ans.

La CFDT a tenté de régler ce dossier à l’amiable, mais la Direction maintient son interprétation défavorable aux salarié(e)s déjà pénalisé(e)s par le système de rémunération.

Vous êtes dans ce cas ? Contactez-nous ! 

NOUS ALLONS SAISIR LA JUSTICE
POUR FAIRE RESPECTER L’ACCORD !

En conséquence, la CFDT va mener une action et accompagner tous les salarié(e)s concerné(e)s qui souhaitent récupérer leur dû.

SUIS-JE CONCERNÉ(E) ?

Votre dernière augmentation de salaire individuelle (y compris dans le cadre de la garantie salariale) est intervenue en 2013, 2014 ou 2015, mais vous n’avez pas eu d’application de l’accord à N+8 (2021, 2022 ou 2023). Contactez-nous rapidement via la boîte mail orange CFDT : cfdtceidf@orange.fr.

Nous déposerons dès septembre 2023 tous les dossiers à notre avocat pour une action collective.

Quand le dialogue et la négociation n’aboutissent pas, la CFDT s’active pour faire respecter les droits des salariés.

Parce que la Direction ne respecte pas les accords, 
parce que l’injustice n’est pas admissible,

AGISSEZ AVEC LA CFDT POUR FAIRE VALOIR
ET RÉTABLIR VOS DROITS

Pouvoir d’achat

LA CFDT AGIT ET OBTIENT DES RÉSULTATS

DES RÉSULTATS EXCELLENTS ET UNE PRIME D’INTÉRESSEMENT RECORD VERSÉE EN MAI 2023

Les résultats 2022 de l’Entreprise sont excellents. C’est une bonne nouvelle pour les salarié(e)s CEIDF qui vont percevoir un intéressement record au mois de mai prochain.

PAS DE BONNES PRIMES D’INTÉRESSEMENT SANS 

UN BON ACCORD NÉGOCIÉ PAR VOS ÉLU(E)S CFDT en 2021

Votre équipe CFDT CEIDF avait négocié et obtenu la mise en place de deux boosters liés au coefficient d’exploitation et aux résultats nets afin de doper l’intéressement en faveur de tous les salarié(e)s.

Le 1er booster (coex < à 60 %) 

permet d’augmenter l’enveloppe d’intéressement
de 500 000 € !

Le 2e booster (500 000 €) 

est versé à la demande de la CFDT même si le résultat net n’a pas atteint le seuil déclencheur.

Dès janvier 2023, la CFDT a fait une demande de versement d’un supplément d’intéressement, car le résultat net 2022 a atteint 297 M€ très proche du seuil déclenceur de 300 M€.

LA CFDT : PAS DE BLABLA ! DES RÉSULTATS  !

LA DIRECTION VALIDE NOTRE DEMANDE

Intéressement
Complément ou supplément d’Intéressement
Prime de partage de la valeur
Augmentations pérennes
Abondement du PEE
Part Variable

La CFDT est attentive aux modalités de calcul de la Part Variable pour 2022.

Dans une conjoncture particulièrement difficile, vous avez besoin d’une Organisation Syndicale de dialogue et de négociation qui sait prendre ses responsabilités dans l’intérêt du personnel ! Vous pouvez compter sur vos élu(e) s CFDT.

Donnez de la force à vos intérêts en soutenant l’équipe cfdt ceidf ! 

Défendre l’emploi envers et contre tous

50 AGENCES ET LEURS EMPLOIS SUPPRIMÉS EN 4 ANS : LA CFDT S’OPPOSE !

Depuis 2018, la CEIDF ferme des agences et supprime des emplois. La CFDT s’oppose de façon systématique à la destruction d’emplois et à la fermeture d’agences présentées en Comité Social et Economique, et ce, même si la Direction nous vante la proximité du maillage agences auprès de notre clientèle. 

UN « DÉTRICOTAGE » QUI NE DIT PAS SON NOM

Afin de rendre moins douloureuses ces suppressions d’agences, la Direction utilise une sémantique appropriée : « Le Regroupement d’Agences ».

Mais derrière ces écrans de fumée, il s’agit bien de fermetures d’agences qui s’accompagnent inévitablement de suppressions de postes de Directeurs ou de Directrices d’Agence, de Conseiller(e)s Commerciaux/tiales (COCO), mais également de poste de Second d’Agence Responsable Clientèle Particulier Expert SARCP(E) et de Chargé(e) d’Affaire en Gestion Privée (CAGP).

UN PROJET PLÉBISCITÉ PAR LA SNE-CGC-SU-UNSA : UN COMBLE ! 

Que la Direction prenne des décisions défavorables aux emplois, c’est dommageable, mais peu surprenant. Que certaines Organisations Syndicales (SNE-CGC et SU-UNSA) rendent un avis favorable le 27 janvier dernier relatif à la fermeture de 6 agences et à la suppression de 13 postes, c’est consternant.

La position prise par le SNE-CGC et par le SU-UNSA bafoue ouvertement les intérêts des salarié(e)s CEIDF qu’ils sont censés défendre ! Les salarié(e)s CEIDF doivent en en être informé(e)e et s’en souvenir. 

POUR DÉFENDRE VOTRE EMPLOI

COMPTEZ SUR LA CFDT !

Nous invitons tous ceux qui se préoccupent de leur avenir à rejoindre la CFDT, seule Organisation syndicale réformiste qui négocie, mais rejette systématiquement les projets destructeurs d’emplois !

Ne laissez pas votre avenir entre les mains de personnes qui y portent si peu d’intérêt !

Une autre voie est possible. Adoptez notre devise :
s’engager pour chacun, agir pour tous !

La section syndicale CFDT de la CEIDF.

Négociations salariales 2022 & 2023 

STOP AUX FAKES NEWS ET À LA TECHNOLOGIE

Certaines Organisations Syndicales attaquent leurs pairs par voie de tract en leur reprochant des signatures d’accords au rabais. 

La CFDT souhaite rétablir la vérité auprès des salarié(e)s qui lui font confiance.

  • Face à ceux qui fustigent sans négocier,
  • Face à ceux qui ne signent pas ou peu d’accords en faveur des salarié(e)s,
  • Face aux détracteurs qui s’en prennent à la CFDT,
  • Face à ces postures dogmatiques qui perdurent depuis de nombreuses années.

LA CFDT, DES CHOIX, DES COMBATS, DES RÉSULTATS

LA CFDT RAPPELLE LES FAITS ET LA CHRONOLOGIE CALENDAIRE DES NÉGOCIATIONS 2022 ET 2023 :

Décembre 2021

La CFDT signe au niveau national une augmentation nationale de 0,8% qui s’applique dès janvier 2022 et le versement d’une prime de 1 000 € pouvant être complétée par une négociation locale.

Janvier 2022

La CFDT signe les NAO locales en obtenant un complément de 600 € qui porte à 1 600 € la prime PEPA et d’autres éléments locaux (voir tract du 19/01/2022).

Octobre 2022

La CFDT obtient une augmentation générale des salaires de 2,8% applicable en janvier 2023 et le versement d’une prime de partage de la valeur (PPV) de 1 000 € versée dès le 25 octobre avec possibilité de négociation d’une PPV locale.

Janvier 2023

La CFDT négocie et obtient localement une PPV de 1 200 € qui sera versée le 25 février prochain et d’autres éléments locaux (voir tract du 17/01/2023).

C’est donc au total une augmentation générale de +3,6 % et un montant de 3800€ de prime pour toutes et tous négociée et obtenue par la CFDT sur 12 mois !

Les salarié(e)s doivent comprendre que les Organisations Syndicales qui ne signent rien n’obtiennent rien pour les salarié(e)s CEIDF ! 

LE CHOIX DE LA CFDT EST DE NÉGOCIER ÂPREMENT ET D’OBTENIR DES RÉSULTATS 

QUI BÉNÉFICIENT À TOUTES ET TOUS !

S’il en était besoin, la  CFDT rappelle que le monde du travail est en pleine transformation/mutation, notamment au travers de la digitalisation et de l’intelligence artificielle. La CFDT ne s’oppose pas aux évolutions du monde du travail quand ces évolutions améliorent les conditions de travail et préservent l’emploi.

La CFDT est un acteur majeur en étant force de propositions de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT).

Au cours de ces deux dernières années, les salarié(e)s ont été confrontés à :

la pandémie
un contexte économique difficile
un contexte géopolitique anxiogène
une inflation qui engendre une réelle perte de pouvoir d’achat

La CFDT a été présente dans tous ces instants difficiles auprès des salarié(e)s et reste plus que jamais fidèle à ses valeurs : dialogue social, négociation, solidarité !

SEULE L’ENGAGEMENT ET LA PERSEVÉRANCE DONNENT DES RÉSULTATS

1

Si la CFDT est à l’origine de nombreuses avancées sociales obtenues après de longues séances de négociations, ce n’est pas un hasard !

2

Si la CFDT de la CEIDF est l’Organisation syndicale qui défend le plus grand nombre de collègues ! Ce n’est pas une coïncidence …

3

Si la CFDT est la première Organisation syndicale française (en nombre d’adhérents), ce n’est pas un hasard !

Merci pour votre confiance envers l’équipe CFDT CEIDF, merci pour votre soutien et vos encouragements. Nous sommes toujours à vos côtés.

Salaires : Atterrissage des négociations

FAUTE DE GRIVES,
ON MANGE DES MERLES

Pour cette négociation 2023 sur les salaires, il y a eu un effort sur les augmentations générales, la Direction du Groupe a concédé +2,8% versus +0,8% l’année dernière.


Il y a certes une amélioration, mais loin d’égaler les augmentations du quotidien (alimentation, énergie pour se chauffer et carburants pour se déplacer, etc…).

POUR VOTRE ÉQUIPE CFDT :

LE MOINDRE « EURO » COMPTE !

Lors des NAO, nous avons une stratégie « globale » : aller chercher toutes les avancées
sociales possibles sur un maximum de sujets.
Voici ce que nous avons obtenu cette année :

UNE PPV DE 1200 € VERSÉE LE 25 FÉVRIER

La direction voulait verser 1000 € comme l’année dernière. Nous avons obtenu 200 euros supplémentaires.


UNE REVALORISATION DES SALAIRES ANNUELS BRUTS DES COMMERCIAUX
500 COLLÈGUES CONCERNÉS

COFI (E)

34 000 €

COFI (F)

35 500 €

COFI (F)

37 000 €

SARCP (H)

39 000 €

CAGP/CAPRO (G)

38 000 €

CAGP/CAPRO (H)

40 000 €

DA (H)

42 000 €

DA (I)

45 000 €

DA (J)

49 000 €

AUGMENTATION DE 1500€
LORS DU PASSAGE DE COCO À COFI (D)

ITB : PRIME DE 1 750 €
au lieu de 1 500 € obtenue à l’arrachée par la CFDT

TICKETS RESTAURANTS À 12€
pris en charge à 50% par l’employeur

INDEMNISATION À 75% AU LIEU DE 50%
pour les temps de trajets supplémentaires

250€ D’INDEMNITÉ POUR LES MOBILITÉS DURABLES
négociation d’un accord de 3 ans
avec une clause de renégociation de la prime chaque année


ÉVOLUTION DES TEMPS PARTIELS

OUVERTURE DU TEMPS PARTIEL
À 90% (4,5 JOURS) ET À 70% (3,5 JOURS)

avec possibilité de poser une ½ journée de télétravail

Pour la CFDT, ce qui compte, c’est d’obtenir des avancées significatives pour tous les salarié(e)s CEIDF !

Toute l’équipe CFDT vous souhaite une très belle année 2023 et sera à vos côtés pour défendre vos acquis et améliorer votre quotidien.

La section syndicale CFDT

ACCORD SUBSTITUTION RELATIF AU VOLET SOCIAL

Dans l’accord de juillet 2008 :

  • Préambule
    Objectif de l’accord et contexte de substitution.
  • Titre I : Dispositions locales de rémunération
    Article 1 : Comparaison avec la rémunération annuelle minimale.
    Article 2 : Effets de la validation du cursus Parcours Nouvel Entrant (PNE).
    Article 3 : IPRICAS.
    Article 4 : Prime durant travaux.
    Article 5 : Prime de mariage ou de PACS.
    Article 6 : Prime de naissance ou d’adoption.
    Article 7 : Prime de médailles du travail.
    Article 8 : Dispositions pour les salariés nés hors UE ou DOM-TOM.
    Article 9 : Dispositions pour salariés avec un proche gravement malade.
    Article 10 : Mesures pour femmes enceintes.
    Article 11 : Complémentaire santé.
    Article 12 : Acompte sur 13ème mois.
    Article 13 : Avance sur salaire.
    Article 14 : Titres-restaurant.
    Article 15 : Prime de roulement.
    Article 16 : Evolution du montant des primes locales et des titres restaurant.
  • Titre II : Dispositions locales gérées par le comité d’entreprise
    Article 1 : Indemnité de garde d’enfants.
    Article 2 : Prime vacances enfant.
    Article 3 : Participation à des colonies de vacances.
    Article 4 : Evolution du montant des dispositions locales gérées par le comité.
  • Titre III : Application de l’accord
    Article 1 : Conditions d’entrée en vigueur.
    Article 2 : Durée de l’accord.
    Article 3 : Révision.
    Article 4 : Dépôt et publicité de l’accord.

Dans l’avenant de septembre 2010 :

  • Article 1 – Révision de l’article 14
    Modification des dispositions relatives aux titres-restaurant et à l’accès au restaurant d’entreprise pour les salariés de la CEIDF affectés à l’Immeuble ATHOS, incluant les détails sur le montant des titres et les conditions d’utilisation mixte des titres-restaurant et du restaurant d’entreprise.
  • Article 2 – Dépôt et publicité de l’avenant
    Détails sur la formalisation de l’avenant, le nombre d’exemplaires originaux produits, les modalités de dépôt auprès des autorités compétentes et la communication interne relative à cet avenant.

Hyperconnexion : un mal très répandu

Publié dans CFDT MAGAZINE N°495 – Juillet/Août 2023 – Rédigé par Sabine Izard

Avec le développement du numérique, nous sommes en état de connexion quasi permanente, disponibles à tout moment pour recevoir messages, alertes et notifications en tout genre. Cette situation s’est accentuée avec la massification du télétravail et des modes de travail hybride qui multiplient les canaux d’information et d’échanges.

L’hyperconnexion c’est quoi ?

On parle d’hyperconnexion au travail lorsque le salarié est en contact permanent avec son environnement professionnel et qu’il ne parvient pas à dissocier sont temps personnel de son temps de travail. Il peut alors répondre à des demandes professionnelles au beau milieu d’un repas de famille, voire solliciter ses collègues ou son employeur hors de ses horaires de travail. Selon le dernier rapport de l’Observatoire de l’infobésité et de la collaboration numérique (OICN), seuls 83% des emails sont échangés entre 9h et 18h. Le salarié est également confronté à un zapping permanent entre les différents canaux de communication (téléphone, email, visio, etc …). Aujourd’hui, 70% des salariés interrompent leur tâches quand surgit une notification. Hors, il faut au moins 30 minutes sont interruption pour le cerveau soit au maximum de ses capacités.

À défaut, les efforts de concentration multiples génèrent un sentiment de densification du travail et une fatigue cognitive importante.

Quels sont les risques pour la santé ?

Cette massification de l’utilisation des outils numériques au travail peut améliorer la communication et la collaboration entre les employés, et permettre une réponse plus rapide aux demandes clients et des partenaires commerciaux, mais non régulée, elle peut aussi engendrer une perte de concentration, une diminution de la productivité, une augmentation de l’anxiété et du stress, et même une surcharge cognitive où la capacité du cerveau à traiter l’information est limitée.

Dans les cas les plus sévère, le salarié peut présenter des signes de dépression renforcés par la perception d’un décalage entre les efforts consentis et un manque de considération hiérarchique. Ces symptômes dépressifs peuvent conduire à des comportements additifs voire à un burnout.

Quels sont les bonnes pratiques ?

Les entreprises doivent établir des politiques claires d’utilisation des outils numériques. Dans ce cadre, le droit à la déconnexion – consacré par l’article L2242-17 du Code du travail, lequel permet aux salariés de se déconnecter en dehors de leur temps de travail – doit aussi être l’occasion pour l’entreprise de repenser son organisation du travail.

Par exemple, pour lutter contre l’hyperconnexion l’OICN recommande d’établir une répartition femmes/hommes des habitudes de reconnexion pour mieux équilibrer les temps de vie ou encore de créer des espaces de dialogue afin de travailler sur les rythmes d’équipe. L’entreprise peut également encourager l’emploi des fonctionnalités d’envoi différé de messages et mesurer leur utilisation réelle.

S’agissant de la pénibilité numérique (volume d’emails envoyés et reçus), l’OICN conseille de mener une évaluation par poste de travail et de mettre en place une plan de prévention préconisant des seuils par équipe. L’entreprise peut aussi accompagner les métiers les plus exposés.

Enfin, en vue d’améliorer le travail en mode hybride, l’OICN encourage l’utilisation d’outils collaboratifs pour les projets les plus complexes. Il considère que l’email est peu adapté à la communication collaborative et générateur de beaucoup de bruit numérique. Ainsi, lorsqu’un échange dépasse les 3 réponses, la conversation directe (téléphone, chat, etc) doit être privilégiée.

ACCORD MISE EN PLACE D’UN FORFAIT MOBILITÉ DURABLE

Dans l’accord du 11 avril 2023 :

  • Préambule
    Contexte et objectifs de l’accord visant à promouvoir une mobilité plus écologique et à réduire l’empreinte carbone des employés dans leurs trajets domicile-travail.
  • Article 1 : Objet
    Description des objectifs de l’accord, qui s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités pour encourager l’usage de moyens de transport durables.
  • Article 2 : Champ d’application – Bénéficiaires
    Définition des salariés éligibles au forfait mobilité durable, avec exclusion de ceux ayant un véhicule de fonction.
  • Article 3 : Modes de transport
    Précision des modes de transport éligibles pour bénéficier du forfait, incluant le vélo, le covoiturage, et d’autres moyens de transport doux.
  • Article 4 : Sécurité et prévention
    Insistance sur l’importance de la sécurité routière et des équipements appropriés pour les trajets concernés par l’accord.
  • Article 5 : Déplacements concernés
    Spécification des trajets éligibles au forfait, incluant les trajets vers des lieux de travail occasionnels et les trajets de rabattement.
  • Article 6 : Montant du forfait
    Fixation du montant forfaitaire par kilomètre parcouru et plafonnement annuel du forfait.
  • Article 7 : Modalités de demande et de versement
    Procédures pour la demande du forfait par les salariés et modalités de versement de l’indemnité.
  • Article 8 : Régime social et fiscal
    Détails sur le traitement fiscal et social du forfait, indiquant les conditions d’exonération de cotisations sociales et d’impôts.
  • Article 9 : Durée et effet de l’accord
    Durée de validité de l’accord jusqu’au 31 décembre 2024, avec précision sur l’absence de reconduction tacite.
  • Article 10 : Communication de l’accord
    Modalités de notification de l’accord aux organisations syndicales et de mise en ligne pour l’ensemble du personnel.
  • Article 11 : Dépôt et publication de l’accord
    Instructions pour le dépôt de l’accord sur la plateforme TéléAccords et au greffe du conseil de prud’hommes, ainsi que pour sa publication dans la base de données nationale.